Et si le Hollywood des années 40 n’avait pas été enclin au racisme et à l’homophobie? C’est ce que propose l’omniprésent Ryan Murphy, réalisateur et showrunner des célèbres 'Glee', 'Pose' ou encore 'American Horror Story', dans sa nouvelle réalisation, 'Hollywood'. Sorti le 1er mai sur Netflix, cette mini-série de 7 épisodes offre une réécriture utopiste de l’âge d’or des studios américains. Bienvenue dans la version rêvée du mythe hollywoodien d’après-guerre. Nous sommes en 1947. Un groupe de jeunes talents tente de se frayer un chemin vers le succès dans le monde du septième art. Dans une Amérique ségréguée et profondément intolérante, Ryan Murphy détourne l’histoire et imagine le succès (?) d’un film signé par un réalisateur afro-américain, Archi Coleman (interprété par Jeremy Pope) et dont la star est une jeune actrice afro-américaine (Laura Harrier). Ryan Murphy offre ici une seconde (et meilleure?) vie à des acteurs, parfois célèbres, parfois oubliés ou broyés par le système, mais bien réels de cette époque, comme Anna May Wong, Dorothy Dandridge et Rock Hudson (Jake Picking). Un scénario réjouissant et grinçant qui réécrit l’histoire à la façon du 'Once Upon a Time in Hollywood' de Quentin Tarantino (Lire notre article : ''Il était une fois Hollywood !''). Si la série oscille, à la Ryan Murphy, entre excentricité et élégance, elle manque quelques fois de subtilité. Mais elle brille grâce à son atmosphère, son rythme et un casting réunissant l'étonnant Jim Parson ('The Big Bang Theory'), l’excellent Darren Criss ('American Horror Story') ou encore l’ancienne star de Broadway Patti LuPone. Rafraîchissant et délibérément naïf, 'Hollywood' vaut le détour! Regardez la bande-annonce :
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