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Mawimbi c’est une onde en swahili. C’est l‘histoire d’une rencontre. Celle de la musique électronique et de l’Afrique. Ce collectif né à Paris et composé de cinq DJ producteurs, attise depuis sa création en 2013 la flamme de l’afro-electro. Fusionner la musique africaine aux sonorités électroniques contemporaines c’est le credo de Mawimbi. Après 8 ans de soirées, de compilations, de podcasts, de remixes, ils accompagnent aujourd’hui les projets excitants d’artistes comme le réunionnais Loya et le groupe anglo-ghanéen Onipa. Ils sortent surtout un premier album, 'Bubbling'. Une petite bombe dancefloor dévoilée fin juin, dont 'Malume' en featuring avec l’icône sud-africaine Spoek Mathambo est notre son de la semaine. Mélange d’afrobeat, de dancehall, de cumbia (Colombie), de maloya (La Réunion) ou encore de kwaito (Afrique du Sud), ce 'Bubbling' imaginé lors du premier confinement porte bien son nom. C’est un condensé de bonnes ondes, une véritable fièvre tropicale. L’album est le fruit de 8 ans de rencontres et d’explorations. On y retrouve quelques collab’ passionnantes comme avec l’explosif trio colombien Gettho Kumbe (9e de notre Top 2020) dans 'El Caribe' ou avec le Ghanéen Kweku Sackey alias K.O.G. dans 'Kakraa'. Lire aussi: Spoek Mathambo - "C'est une époque passionnante" Le track 'Malume' produit avec Spoek Mathambo, figure de l’afro-futurisme, sort du lot. Le producteur hyper actif sud-africain, moitié du duo Batuk et tête d’affiche de la seconde édition du festival La Isla 2068, rend ici hommage à la musique sud-africaine foisonnante de la fin des années 80: alors que le régime de l’apartheid vivait ses dernières heures, une musique post disco boostée au groove électronique et à la chaleur de la soul américaine émerge dans la rue. Ce son radiophonique et entraînant, baptisé bubblegum ou synth-boogie, revit dans 'Malume'. Quelle saveur! Ecoutez 'Malume' de Mawimbi featuring Spoek Mathambo:
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Victor Genestar - Le Passionné
Un nouveau son, une expo, un ciné ? Méfiez-vous tout lui tient à cœur ! Avec sa plume aiguisée, quand tombe le verdict, c'est "L'amour et la violence"... |
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