Comment passer du ciné indépendant aux gros studios hollywoodiens sans perdre son âme? Demandez à James Gray! Le réalisateur des sombres et poétiques 'The Yards', 'La nuit nous appartient' ou encore ''Two lovers, icône majeur du cinéma d’auteur américain des années 2000, est passé depuis peu de l‘autre côté du miroir. Déjà, en 2016, avec l’ambitieux ‘The Lost city of Z’. Son 'Ad Astra', film de science-fiction à la dimension épique, était très attendu (Lire notre article : Les 10 films que l’on attend le plus avant 2020). Film d’auteur magistral, 'Ad Astra' ne déçoit jamais et propulse James Gray dans une autre dimension. Si son budget a été multiplié par 100, sa vision et son parti-pris de réalisateur, introspectif et toujours au plus près de ses acteurs, restent intacts. L’histoire (à lire plus bas) est l’occasion d’un voyage fascinant de la Terre à la Lune, de la Lune à Mars, de Mars à Neptune. Un trajet, étape par étape, atmosphère par atmosphère, qui offre cette singulière sensation de toucher le futur. Le voyage sur la Lune est particulièrement saisissant de réalisme. La réalisation de James Gray, brillante, est étonnamment spectaculaire. A l’écran, Brad Pitt est de tous les plans. Il est parfait et touchant dans sa quête (intérieure) et son voyage (insensé) vers un père (héros contesté) disparu depuis 16 ans aux confins de l’univers. La puissance poétique du récit est saisissante. Magnifique. Ad Astra est en salles à Maurice depuis mercredi 9 octobre dans les 3 cinémas Star. |