Todd Haynes, le réalisateur des magnifiques Loin du Paradis (2002) et Carol (2015), revient dans un registre plus joyeux mais tout aussi grave, avec Le Musée des Merveilles, sorte de conte sur l’enfance pour adulte. En sélection lors du dernier Festival de Cannes, le film avait séduit la presse. Il débarque avec pas mal de retard à Maurice (mais ne boudons pas notre plaisir!). Notre verdict à la sortie de la salle. 

Divisé en deux histoires, entre couleur et noir et blanc, mais réuni par la même ville, New-York, ce Le Musée des Merveilles (Wonderstruck en VO) est une chronique enfantine bouleversante. Une petite merveille d’émotion. Sur une excellente BO le film nous balade dans les rues de Manhattan pour une grande aventure pleine de délicatesse. Normal, le scénariste, Brain Selznick, n'est autre que l'auteur du livre Hugo Cabret adapté au cinéma par Martin Scorsese. A l'écran, la jeune actrice sourde Oakes Fegley impressionne. Et bien sûr on retrouve l’excellente Julianne Moore, la muse du réalisateur. Un film enchanteur, à la hauteur de son titre.