« Aménager des parcours, des lieux de balade, des pépinières,… le tout connecté à la ville. Réintroduire des oiseaux, des arbres, aujourd’hui disparus, aménager des corridors de nature qui relierait Port-Louis à la montagne : des boulevards de végétations entrecoupés de poches vertes, de parcs, … des petits espaces qui permettraient à une vie communautaire de s’y greffer dans un environnement convivial, mais aussi de créer une atmosphère de village avec des commerces de proximité. Port-Louis deviendrait une ville qui participe à la conservation de notre patrimoine naturel. Surtout notre capitale deviendrait comme Cape Town un haut lieu de l’écotourisme. » Le biologiste Pierre Baissac, nous propose sa vision d’un Port-Louis connecté aux montagnes avoisinantes, dans une interview réalisée pour le Porlwi Blog.

Une interview passionnante, fruit de notre rencontre avec Pierre Baissac, dans laquelle le président de la Royal Society of Arts and Sciences s’exprime aussi sur le rôle néfaste des filaos : « Malcom de Chazal disait du filaos que c’est "l’arbre qui chante dans le vent". C’est vrai mais cet arbre est nuisible, il empêche toute végétation de se développer à cause de ses racines. Le filaos a été planté massivement sur la côte vers 1860. Cet arbre vient du Pacifique et se multiplie vite. C’était l’apport idéal pour alimenter en bois les fours à chaux jusque dans les années 1960. De ce fait il y a eu une sorte de monoculture du filaos qui a aujourd’hui des conséquences très néfastes pour notre biosystème. »

Allez + loin >> Retrouvez l’intégralité de l’interview de Pierre Baissac sur le Porlwi Blog

Dans le cadre de notre collaboration avec le festival Porlwi, et avant la troisième édition axée sur le thème Nature, La Isla est partie à la rencontre de personnalités d’ici et d’ailleurs, liées directement ou non au thème Nature. Des interviews "Nature in the City" à retrouver chaque semaine sur le Porlwi Blog.