Toy Story, chef d’œuvre d’animation et de poésie, avait à l’époque
en 1995, positionné Pixar comme la référence absolue du dessin animé. Le
premier long-métrage d'animation en images de synthèse était aussi la première
production Pixar à sortir au cinéma. Un coup de maître orchestré par les géants
Steve Jobs et John Lasseter (réalisateur). Le quatrième opus, sorti ce mercredi
3 juillet à Maurice, reste dans la lignée d’une franchise rare et frôlant la
perfection.
1995, 1999, 2010, 2019… il aura fallu attendre 9 ans pour
découvrir les nouvelles aventures de Woody le cow-boy et Buzz l'éclair. Toy
Story 4, visuellement somptueux, nous balade en camping-car dans ce nouvel
épisode. Deux décors: un parc d’attractions et un magasin d’antiquités
impressionnant. Une intrigue: retrouver ‘fourchette’ kidnappé par la
vielle poupée ‘Gaby Gaby’ et ses automates dans le magasin d’antiquités. Un nouvel
univers qui permet de découvrir de nouveaux personnages très réussis: ‘Fourchette’
donc est une cuillère-fourchette en plastique attirée par les poubelles, ‘Duke Caboom’
(Keanu Reeves en VO) est une cascadeur canadien ‘roi du crash’ (hilarant), et la
vielle poupée ‘Gaby Gaby’ semblant tout droit sortie d’une production Blumhouse.
Drôle, dynamique, impertinent, émouvant et coloré, on retrouve tous les
ingrédients qui ont fait le succès des Toy Story. Seul hic: la trame
narrative plutôt légère et vite essoufflée. Le plaisir reste cependant bien réel
et la 3D est très réussie. Et les pastilles post générique sont très sympas. Allez le voir en salles! |